Les preuves scientifiques démontrent la relation étroite entre la santé physique, la santé mentale et la santé liée à l’usage de substances. Cependant, il peut être difficile d’accéder aux services de santé mentale et de santé liés à l’usage de substances. Le premier point de contact de ces services est souvent lors de soins de santé primaires, auxquels de nombreuses personnes au Canada n’ont pas d’accès régulier. Ce manque d’accès peut nuire à la santé physique et mentale et entraîner de graves conséquences. Avec l’augmentation de la demande de services de santé mentale et de santé liée à l’usage de substances, il devient crucial d’intégrer ces services dans les soins primaires.

Consciente de ces défis, l’Association canadienne de normalisation (Groupe CSA) a mené des séances de mobilisation et l’atelier qui ont permis un partage de point de vue par un groupe représentatif de Canadiennes et Canadiens possédant des connaissances et expertises liées à leur vécu à propos des défis, des réussites et des pratiques prometteuses en matière de soins primaires intégrés.

Cet accord d’atelier rassemble ce qui a été entendu lors de l’examen des données probantes, des séances de mobilisation et de l’atelier. Il donne un aperçu de la manière d’intégrer la santé mentale et la santé liée à la l’usage de substances aux soins de santé primaires au Canada et propose des suggestions pour l’élaboration de normes futures.

Ce travail fait partie d’une série de ressources développées par le Conseil canadien des normes pour promouvoir une meilleure compréhension, un meilleur alignement et une meilleure intégration parmi les prestataires de soins de santé mentale et de gestion du sevrage de consommation de substances à travers le pays.